Résultat incertain pour la loi sur le cinéma, large soutien aux autres projets

Quatre semaines avant les votations du 15 mai 2022, le résultat reste incertain pour la nouvelle loi sur le cinéma (49 % de oui, 47 % de non). En revanche, la loi sur la transplantation (62 %) ainsi que le projet de développement de l’acquis de Schengen (61 %) continuent à recueillir une majorité relativement confortable.

Zurich, le 25 avril 2022 – 20 Minuten et Tamedia viennent de réaliser sur leurs portails d’actualités la deuxième vague du sondage, tous titres confondus, organisé en prélude aux votations fédérales du 15 mai 2022. Les 19 et 20 avril, 9 673 personnes de toute la Suisse ont participé à ce sondage en ligne, dont la marge d’erreur est de 1,7 point de pourcentage

Loi sur le cinéma: rien n’est joué
Une majorité nette ne se dessine toujours pas pour la nouvelle loi sur le cinéma. Si les votations avaient lieu aujourd’hui, 47 % des votant-e-s rejetteraient l’initiative et 49 % y seraient favorables, étant précisé que 4 % d’entre eux ne se prononcent pas encore. Actuellement, ce projet est rejeté par les sympathisant-e-s de l’UDC et du PLR, alors qu’il est soutenu en Suisse romande et en Suisse italienne, par la population urbaine et par les personnes plus âgées.

L’argument le plus souvent avancé par les personnes qui soutiennent le projet est que les recettes des prestataires de streaming et des chaînes de télévision partent aujourd’hui à l’étranger, alors qu’une part devrait être investie en Suisse. Près d’un cinquième des votant-e-s est d’avis qu’un quota de films européens apporterait davantage de diversité et contrerait la position dominante des productions américaines dans les programmes des plateformes de streaming. Les opposant-e-s, pour leur part, estiment que le cinéma suisse bénéficie déjà d’un soutien à hauteur d’environ 105 millions de francs, et qu’il n’est pas nécessaire de créer un nouvel impôt caché sur la culture. Par ailleurs, dans le camp des opposant-e-s, près d’un quart d’entre eux-elles considèrent qu’un soutien accru augmenterait peut-être le nombre de films suisses, mais pas forcément leur qualité.

Un net soutien à la nouvelle loi sur la transplantation 
Les chiffres traduisant le soutien à la loi sur la transplantation sont restés relativement stables par rapport à la première vague du sondage. À l’heure actuelle, 62 % des votant-e-s se prononceraient en sa faveur, 36 % y seraient opposé-e-s, et 2 % des sondé-e-s ne se prononcent pas sur leurs intentions de vote. Le projet continue à recueillir une majorité partout, à la seule exception des sympathisant-e-s de l’UDC qui rejettent cette loi. En fonction des régions linguistiques, on remarque que le projet recueille une forte approbation en Suisse romande. On relèvera avec intérêt que le taux d’approbation est plus élevé dans les villes et chez les jeunes.

La majorité des personnes qui défendent le projet estiment que les malades auraient plus de chances de recevoir un organe sain, car le principe du consentement présumé permettrait d’augmenter le nombre de donneur-euse-s. Un quart pense qu’avec ce projet, le droit de refus resterait préservé. À l’inverse, les opposant-e-s argumentent qu’il n’est pas éthique, voire même contraire à la Constitution, d’exiger de réclamer activement la préservation de l’intégrité physique. Près d’un cinquième des opposant-e-s s’expriment en faveur d’une solution déclarative impliquant de réfléchir régulièrement au don d’organes, tout en laissant obligatoire le consentement explicite.

Une majorité stable pour l’augmentation de la contribution à Frontex
Le troisième projet soumis à votation concerne le développement de l’acquis Schengen (Frontex). Actuellement, 61 % des votant-e-s l’approuvent, 32 % y sont hostiles et 7 % ne donnent encore aucune indication sur leurs intentions de vote. Le soutien à ce projet reste donc, lui aussi, relativement stable par rapport au premier sondage. Les femmes et les jeunes soutiennent moins ce projet que les hommes et les personnes plus âgées. À l’heure actuelle, les sympathisant-e-s de l’UDC ainsi que des Verts s’opposent à ce développement.

Les personnes favorables au projet avancent qu’une meilleure protection des frontières extérieures de l’UE est dans l’intérêt de la Suisse, car elle assure la sécurité et la liberté du pays. Les opposant-e-s considèrent principalement que Frontex ne dissuade pas suffisamment les migrant-e-s, et qu’il serait plus avisé d’investir les 47 millions de francs supplémentaires dans la protection des frontières suisses. Près d’un quart des votant-e-s considère que la rétention des sommes en jeu donnerait à l’UE le signe que les lignes directrices de Frontex doivent être déplacées, et devraient passer de la dissuasion et de la violence à la solidarité et aux droits de l’Homme.

Des sondages approfondis
Les sondages 20 minutes/Tamedia en vue des votations sont réalisés en collaboration avec LeeWas. Ils modélisent les données du sondage en fonction de variables démographiques, géographiques et politiques afin que l’échantillon corresponde à la structure des votants. La plausibilité des réponses est vérifiée selon une méthode en plusieurs étapes. En règle générale, environ 15% des participations ne sont pas prises en compte à titre de précaution en raison de la présence d'un ou de plusieurs facteurs d'alerte. Les résultats sont aussitôt analysés pour que les quotidiens et les plateformes de News de Tamedia et de 20 minutes puissent s’appuyer sur eux afin de rédiger rapidement des articles rigoureux. De plus amples informations ainsi que le rapport détaillé relatif au sondage peuvent être consultés sur le site tamedia.ch

Médias participants
Suisse romande: 20 minutes, 24 heures, Tribune de Genève, lematin.ch et Le Matin Dimanche;
Suisse alémanique: 20 Minuten, BZ Berner Zeitung, Der Bund, Tages-Anzeiger, Basler Zeitung, SonntagsZeitung et ZRZ Zürcher Regionalzeitungen; 
Tessin: 20 minuti

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+41 44 248 41 34, [email protected]

À propos de 20 minutes 
Lancé fin 1999, initialement pour un groupe cible jeune et urbain de la région de Zurich, le journal pendulaire 20 minutes s’étend par la suite en Suisse alémanique, en Suisse romande et dans le Tessin. Il devient le titre média suisse bénéficiant du plus fort taux de pénétration. Dans huit éditions locales, imprimées cinq fois par semaine et disponibles 24h/24 en format numérique, 20 minutes informe et distrait en trois langues par des contenus ayant trait à la politique, à l’économie, au sport et au divertissement. Sur les canaux numériques, 20 minutes propose également des images animées, des formats audio, de la radio et des technologies d’avenir. 20 minutes fait partie de TX Group et rassemble 20 Minuten, 20 minutes, 20 minuti, 20 Minuten Friday, 20 Minuten Radio, lematin.ch, Encore et des participations à l’étranger (L’Essentiel au Luxembourg et Heute en Autriche).
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À propos de Tamedia
Tamedia est active dans le monde des médias depuis 1893. Entreprise de presse d’envergure nationale, Tamedia emploie 1400 personnes en Suisse alémanique et en Suisse romande et comprend un réseau rédactionnel de première importance. Les quotidiens et hebdomadaires, revues et plateformes d’information de Tamedia sont solidement ancrés sur le plan local tout en travaillant en réseau sur le plan international. Ils assurent la diffusion de l’information et offrent des repères ainsi que du divertissement. Tamedia compte parmi ses marques des médias réputés comme par exemple 24 heures, Basler Zeitung, Bilan, BZ Berner Zeitung, Das Magazin, Der Bund, Finanz und Wirtschaft, Le Matin Dimanche, Schweizer Familie, SonntagsZeitung, Tages-Anzeiger, Tribune de Genève et les journaux régionaux zurichois (ZRZ). Son portefeuille comprend également les trois plus grands centres d’impression de journaux de Suisse. Tamedia est une entreprise de TX Group.
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